CORSE

 

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C/F CORSE, sous les couleurs de la Cie Gale Transatlantique
(Carte postale Rion)

flagcorse.gif (18367 octets) Transbordeur CORSE
Longueur : 115 m - Largeur : 18,10 m - Tirant d'eau : 4,35 m
Puissance : 14880 CV - Vitesse : 21 noeuds - Capacité garages : 140/230 véhicules

Passagers : 1442 ou 392 (1ère), 532 (2de), 180 (4ème) ?
Equipage : 9/13 officiers et 47/56 hommes ?
Baptême : 04 Juin 1966 à Saint Nazaire - Marraine : Madame Bethencourt

Sister-ship : COMTÉ DE NICE


Premier navire de la série Corse/Comté de Nice, le CORSE est mis en chantier en avril 1965 aux Chantiers de l'Atlantique à St-Nazaire - Penhoët. Lancé le samedi 22 janvier 1966, il effectue ses essais les mardi 31 mai, mercredi 1er et jeudi 02 juin 1966 avant d'être baptisé le samedi 04 juin 1966, sa marraine étant Mme Bettencourt, épouse du Secrétaire d'Etat aux Transports. Le dimanche 12 juin, le CORSE quitte Saint-Nazaire pour gagner Marseille, où il entre pour la première fois le mercredi 15 juin 1966. Mis en service le 22, il effectue sa première escale à Nice le jeudi 23 juin 1966 et assure son premier service commercial sur les lignes de la Corse le samedi 25 juin 1966.

 

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C/F CORSE, sous les couleurs de la Cie Gale Transatlantique
(Carte postale La Cigogne)

Transféré le mardi 1er juillet 1969 à la Compagnie Générale Transméditerranéenne, lors de la fusion des services méditerranéens des Compagnie de Navigation Mixte et Compagnie Générale Transatlantique.

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C/F CORSE, sous les couleurs de la Cie Gale TRANSMEDITERRANEENNE
(Carte postale CGTM ?)

Le navire prend les couleurs de la Société Nationale Maritime Corse-Méditerranée (SNCM) le mardi 16 mars 1976. Il est ensuite immobilisé pour avarie technique du lundi 14 au samedi 19 juin et du jeudi 22 juillet au samedi 21 août 1976.

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C/F CORSE, sous les couleurs de la SNCM, avant son accostage à Calvi
Cliquer sur ce lien pour voir la photographie intégrale du port de Calvi

Par lettre commune des ministres des Transports et du Budget, en date du lundi 18 juin 1979, la Compagnie est invitée à passer commande d'un paquebot transbordeur destiné à remplacer CORSE en 1981. Cette commande a été passée le lundi 16 juillet 1979 avec l'accord du Conseil d'Administration dans sa séance du 19 juin. La mise en service de cette nouvelle unité, en construction aux chantiers Dubigeon-Normandie de Nantes et qui sera baptisée ESTEREL, est prévue pour mai 1981.

Le CORSE est désarmé à Marseille le vendredi 3 octobre 1980, à la suite du lancement par les chantiers Dubigeon du nouveau transbordeur ESTEREL le lundi 29 septembre 1980.

Vendu à l'armateur libérien Stability Maritime / Universal River Inc le jeudi 12 novembre 1981, le CORSE quitte Marseille pour le Pirée le dimanche 13 décembre 1981 à 10h30, avec le nom de GOLDEN VERGINA sous pavillon grec (Stability Line). Sous les couleurs d'Agapitos Ferries, il navigue ensuite sur les lignes grecques Le Pirée-Iles d'Egée du Nord et Cyclades (Paros, Samos, Ikaria). Vendu, en conservant son nom, à Corfu Island Maritime Company, puis transféré en 1999 dans la flotte de Hellas Ferries (groupe Minoan Flying Dolphins), et renommé EXPRESS SAMINA.

L'EXPRESS SAMINA sombre en quarante-cinq minutes le mardi 26 septembre 2000 en soirée à Paros (Grèce). Le navire, qui avait appareillé du port du Pirée vers 17h00 heures locales, avait à son bord plus de 500 personnes. Après une escale à Paros, il devait poursuivre sa route vers les îles de Naxos, Samos, Ikaria, Patmos et Lipsi. Il heurte vers 22h30 (19h30 GMT) les récifs de l'îlot de Portes, à deux milles environ des côtes de Paros, par grand vent. Le naufrage aurait fait plus de soixante-dix victimes et de nombreux disparus. Des bâtiments des gardes-côtes, des chalutiers, des bateaux de plaisance et un navire de la marine britannique, le HMS LIVERPOOL, participent aux recherches (448 personnes rescapées). Des hélicoptères ont également tiré des fusées éclairantes au-dessus de la zone du naufrage pour faciliter la tâche des secouristes.  Les sauveteurs ont poursuivi leurs efforts toute la nuit en dépit de l'obscurité et de conditions de mer défavorable.


© Xavier Maillard (2000)